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Poster
Le cannabis medicinalis en soins palliatifs : projet pilote et implémentation élargie.

J. C. Leners (Ettelbruck LU)

Contexte

Depuis 2019 nous disposons dans notre pays d’une possibilité de prescrire le cannabis medicinalis pour 3 indications strictes : « les patients souffrant de douleurs chroniques, de nausées ou vomissements causés par la chimiothérapie ou encore les patients souffrant de spasmes musculaires liés à la sclérose en plaques ». Il est stipulé : “uniquement pour maladies graves, en phase avancée ou terminale ». Les 2 possibilités d’utilisation du produit sont : « les sommités fleuries séchées de la plante à taux définis de tetrahydrocannabinol et de cannabidiol (fumer avec un vaporisateur), et l'ensemble des composantes et composés issus de la plante de cannabis, tel qu'extraits, teintures et huiles . (préparation de tisane)

Objectif

L’analyse faite par la division des médicaments au sein du Ministère de la Santé a mis en évidence après  2  ans : « 3 médecins prescripteurs ne travaillant nullement en soins palliatifs ont émis en tout 614 primo-prescriptions sur un total de 1080 (57%) et lors des prescriptions suivantes : toujours les 3 même médecins ont dispensé 53%, càd 752 ordonnances sur 1421.

Méthode

L’instance médicale ordinale a été saisie du dossier pour faire une enquête et il s’avère que tous les malades ont reçu le cannabis médicinal pour douleurs médicales non liées à une pathologie néoplasique. A l’heure actuelle une adaptation des indications surtout dans le domaine : soins palliatifs et personnes âgées est en cours d’évaluation , sur base de l’ « evidence based » littérature.

Résultats

La proposition concrète est la suivante : cannabinoïdes pour 1) nausées et vomissements post chimiothérapie : efficacité probante et en sus effet anxiolytique ; 2) douleurs chroniques sur cancer ou non et aussi pour douleurs neuropathiques : toujours seulement en 3^e ligne et 3) spasmes réfractaires dans la sclérose en plaques et/ou la maladie des motoneurones.

Conclusion

Cette  nouvelle implémentation devra être  prête pour  fin  2021